Alors, comment s’est passé cette descente ?
Très bien, rien à signaler !
Oui, mais encore, parle-nous de la météo
Je me souviens d’un ami qui me disait qu’il se rappellerait
la descente du Portugal parce qu’il y avait rencontré beaucoup de vent ; il
avait raison.
Dès le départ de la Corogne, nous avons rencontré des vents
de nord-est soufflants entre 22 et 28 nœuds. Navigation facile sous génois
seul. Mais à chaque fois que nous contournions un cap pour rentrer dans un port
le vent, le vent montait avec des rafales souvent continues de l’ordre de 45 nœuds.
Au début, je pensais que ce vent se calmerait en rentrant dans le port ou dans
la baie mais cela n’a pas été le cas. Nous avons ainsi passé une nuit au
mouillage avec un vent continu de 35 à 40 nœuds.
À partir du Cap Finisterre le vent est tombé et nous avons
passé des moments tranquilles dans les différentes baies jusqu’à Bayonne. Mais
nous l’avons retrouvé plus bas au cap Espichel, au sud de Lisbonne et bien sûr
au cap Saint-Vincent ou une navigation tranquille sous spi s’est transformée en
un bon plein avec 35 nœuds de vent.
Pour le reste, des vents légers du NE, obligeant parfois à
mettre le moteur et deux jours de louvoyage par vent de sud-ouest qui nous a
également offert le plaisir de tirer des bords carrés grâce à un courant
contraire d’un demi-nœud.
Et enfin, la descente s’est faite avec un climat agréable et
ensoleillé avec parfois quelques brumes. Nous avons ressenti une nette
transformation à partir du cap Saint-Vincent avec des températures qui sont
devenues beaucoup plus chaudes.
Et les ports ? Où êtes-vous allés ?
C’est le 28 juin que j’ai commencé la descente avec Lucian W. qui était déjà venu l’année passée pour aller à Stockholm, et nous avons fait un premier arrêt dans le port de Corme où nous avons mouillé une nuit avec ce fameux vent de 30, 35 nœuds. Le lendemain, nous sommes allés dans la marina de Camarinas.
Au passage du Cap Finisterre le troisième jour, le vent qui
était fort est complètement tombé et c’est moteur que nous avons continué notre
route vers Portosin. Cette marina nous a donné la possibilité de louer une
voiture pour aller chercher les deux nouveaux équipiers à
Saint-Jacques-de-Compostelle.
Et c’est à quatre avec Nicolas D. et Jacques P. que nous avons commencé la visite des baies jusqu’à Bayonne. C’est un endroit qui vaut vraiment le détour et nous avons eu la chance de le découvrir avec un beau temps ensoleillé.
Citons un
mouillage à l’est d'Escarbote, une visite de la belle ville de Combaro qui nous
a laissé d’excellents souvenirs et enfin un mouillage au nord de Bayonne avant
de nous amarrer dans la marina.
Combaro |
Combaro |
J’aurais souhaité rester plus longtemps dans cette région, car il y avait encore de très nombreuses choses à voir et à visiter, mais il nous fallait progresser vers Porto pour des raisons de planning, d’avions et de changement d’équipiers.
L’étape suivante a donc été Lexoes où arrivés le soir vers
22 heures, nous avons profité de la possibilité de jeter l’ancre dans le port pour
y passer une excellente soirée et une
bonne nuit. La marina n’est pas éloignée des transports en commun, ce qui nous
a permis de visiter Porto et de laisser Jacques et Lucian à l’aéroport.
Porto |
Porto |
Et c’est avec Nicolas que nous avons continué notre descente en mouillant à Aveiro puis à la marina de Figuera Da Foz.
Nous sommes restés deux jours à Nazaré où la vieille ville
qui surplombe la mer vaut vraiment le détour.
Nazaré |
Nazaré |
A Péniche, nous avons accueilli Chris et Martine M.
Et nous avons eu la chance de pouvoir passer une nuit à l’ancre devant l'île
Berlenga. Nous avons fait pas mal de tours pour trouver l’endroit idéal pour
jeter l'ancre, car les fonds augmentent très vite, et les places favorables
sont occupées par les bateaux de tourisme. Mais nous avons réussi à trouver
l’endroit idéal, par 12 m de fond et nous y avons passé une nuit tranquille.
Une navigation de 59 milles nous a amenés devant Lisbonne et
nous avoir choisi de nous amarrer dans la marina Doca de Alcantara. Cette
marina offre tout le confort est très proche de la ville et des transports en
commun, mais elle souffre de deux inconvénients : le pont qui passe juste
devant et qui enjambe le Tage est très bruyant. Rassurez-vous, la nuit on ne
l’entend pas parce qu’une discothèque située sur le quai commence à distiller
une quantité impressionnante de décibels à partir de 22 heures et cela ne
s’arrête qu’à quatre heures du matin… Si vous souhaitez visiter Lisbonne, je
vous conseille la marina située juste devant la tour Belem, ou plus à
l’extérieur dans la marina Oeiras. C’est dans cette marina que nous avons
accueilli Jean-Paul D. deux jours plus tard et elle nous a séduits.
Nos deux préférences à Lisbonne: La tour Belem et |
le monastère des Hiéronymites |
L’étape suivante nous a fait découvrir un superbe mouillage,
Pontinho de Arrabida situé juste au
nord-ouest de l’entrée de la rivière vers Setubal. Vous y jetez l’ancre dans 5
m d’eau juste devant la plage surmontée d’une magnifique falaise.
Pontinho de Arrabida |
Sines est également une escale très agréable. Nous avons
passé la soirée au château où se tenait le festival de musique du monde. Cela
reste un moment fort de cette descente.
L’étape suivante était plus longue, avec le passage du cap
Saint-Vincent. Toute la descente s’est faite tranquillement sous spi, mais le
vent s’est levé jusqu’à 35 nœuds après le passage du cap et a continué à
souffler sur les 25 miles qui le sépare
de Lagos. Lagos est une agréable petite ville où il est facile de
s’approvisionner. La gare est juste à côté de la marina et c’est en train que
Chris et Martine ont rejoint Faro pour prendre leur avion.
Martine et Chris |
Comme il nous restait trois jours avant se rejoindre
Bruxelles, nous avons décidé de retourner voir le cap Saint-Vincent de plus
près. Et à nouveau le vent s’est levé progressivement pour atteindre une
trentaine de nœuds. Nous avons passé la nuit à l’ancre au pied de la falaise
surmontée d’un monastère, juste avant le cap. Nous espérions que le vent tombe
au coucher du soleil mais il a continué
à souffler à 30 noeuds toute la nuit. L’abri est signalé comme tout à fait
protégé par vent de nord-est ; notre expérience le confirme.
Mouillage au pied du cap Saint-Vincent |
Le lendemain matin, c’est sous trinquette et grand-voile
arrisée que nous avons contourné le cap vers le large, juste pour le plaisir...
Mais dès le passage du cap le vent est passé de 30 à 18 nœuds et nous avons
commencé à remonter vers Lisbonne au près serré. Sous voilés avec la
trinquette, nous avons remis pas mal de grand-voile avec un bon résultat. Et, après
deux longs bords, c’est presque avec regret que nous nous sommes repassés le
cap au portant en prenant le cap vers Portimao.
Le cap Saint-Vincent |
Et c’est le 23 juillet que nous
avons laissé le voilier à Albufeira pour rejoindre Bruxelles. Cette dernière
marina offre une totale sécurité pour un prix un peu moins cher que les autres
ports de la région. Elle offre aussi l’avantage d’être très proche de
l’aéroport de Faro.
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