Août 2016 |
Quelle belle fin de saison!
Et nous revoilà au bateau le 9 août pour une petite
croisière familiale. Dominique et ma fille Sophie nous accompagne.
Nous ferons une petite croisière tranquille entre Plymouth
et l’île de Wight en passant successivement par Dartmouth, Weymouth, la Lulworth
Cove et enfin la rivière Beaulieu. Que de beaux endroits, quelles belles
randonnées !
En voici quelques photos :
Dartmouth |
Randonnée à Dartmouth |
Weymouth |
Lulworth Coves |
Beaulieu River |
Mais, tout a une fin et, après avoir parcouru 182 milles, je dépose mes deux équipières sur les quais de Southampton. Je largue, ensuite, les amarres au plus vite pour quitter cette ville sans intérêt et surtout pour retourner passer deux jours dans la rivière Beaulieu. Je me prépare à une navigation solitaire pour les derniers 432 miles, jusqu’en Belgique.
Deux nuits solitaires à Beaulieu River |
Je commence par passer une nuit au mouillage au pied des Needles. Et c’est vers six heures du matin, à la fine pointe de l’aube, que j’entame la traversée vers Cherbourg. Plus grande envie de suivre les côtes anglaises et c’est surtout la cuisine française qui m’attire. Ce sera une traversée rapide et tranquille et c’est à 16h30 que j’amarre dans la marina avec l’aide d’un voisin hollandais.
Et deux jours plus tard, après de très bons restaurants, je
quitte Cherbourg avec la marée, accompagné du bateau hollandais, pour Fécamp. Ce sera un nouveau une traversée très rapide avec un amarrage vers
14 heures juste avant l’inverse de la marée. Une dépression va souffler de
force 7 à 8 les deux jours suivants et je pourrai ainsi me rendre compte que le
port de Fécamp n’est pas des mieux abrités lorsque le vent souffle un tout
petit peu du large.
Du vent à Fécamp |
Palais Bénédictine |
Nous sommes déjà le 22 août, il est temps de rentrer et je décide de faire une grande étape, depuis Fécamp jusqu’à Zeebrugge, où j’aurai le plaisir de m’amarrer à côté du bateau de mon équipier Paul.
Cette nouvelle étape aura duré 32 heures et m’aura permis de
me rendre compte qu’il est tout à fait possible de naviguer et de rester
éveillé 36 heures en solitaire. Il y avait cette nuit-là, beaucoup de trafic
dans la passe devant Dunkerque ce qui a eu le mérite de me tenir bien éveillé. Les
bateaux se succédaient les uns derrière les autres et, depuis Calais jusqu’à la
frontière belge, je n’ai pas eu une seule fois la possibilité de quitter le
cockpit.
Zeebrugge, à côté de Paul |
Après Zeebrugge, il ne me reste plus qu’une étape jusqu’en Zélande au port de Wemeldingen où nous avons réservé un emplacement pour finir la saison.